Nom: Bardokh
Origine: Ionia
Age: 24 ans

- Portrait moral -

La mentalité humaine est changeante et dépend entièrement des expériences vécues, de l'environnement où le sujet évolue et dans le pire des cas d'un brin de génétique. Dans le cas de Bardokh, ce jeune garçon hors du commun possède les portraits moraux de tout guerrier. Comme inculqué par son enseignant, sa bravoure et sa patience reste inégalées dans sa contrée. Dès son plus jeune âge il a su se démarquer des autres en prouvant sa force mentale et physique qui lui a valu un surnom des plus descriptif de sa personnalité : le fauve !

L'incapacité à garder son sérieux même dans les pires moments et l'insolence dont il faisait preuve vis à vis des plus grands combattants de son village laissait croire que ce jeunôt ne craignait absolument rien. Mais ça allait au delà d'une simple impression. Bardokh semblait toujours repousser ses limites et se plaçait au dessus de tous. Son narcissisme prononcé qu'il ne tentait malheureusement pas de dissimuler animait chez ses camarades une crainte et une répulsion quasi-automatique de l'homme qu'il devenait au fil des années. Cette solitude profonde dont souffrait notre protagoniste ne le dérangeait nullement mais s'en servit plutôt pour modeler son esprit afin de compter que sur ses capacités, démuni d'une quelconque forme d'amitié ou d'attaches à part celles pour sa douce mère Ghalia pour qui il était prêt à tout, Bardokh s'élevait au-dessus des limites humaines et faisait preuve d'une extrême intelligence afin d'affronter toutes formes de situations périlleuses qu'il croisait sur sa route.

Malgré ses multiples qualités guerrières ses défauts n'étaient pas des moindres. Convoitant la gloire et la puissance, les plus vils péchés de ce personnage ne se résumaient qu'à l'argent, la boisson et aux femmes.

- Histoire -

Certains contes aussi invraisemblables et horribles qu'ils puissent paraître, sont bel et bien tirés d'une réalité terrée au plus profond des mémoires et deviennent au fil des générations de terrifiantes légendes contées aux enfants à la nuit tombée pour raviver leur terreur nocturne, et les pousser à serrer des paupières jusqu'à ce qu'ils soient emporter dans les bras de Morphée. La plus connue est l'histoire de Bardokh le fauve. Mais pour bien comprendre son histoire, il faut remonter jusqu'à la genèse d'un groupe de tribus d'Ionia, époque où la magie était matrice de toute chose.
Le souffle de vie s'était donc répandu sur les terres vierges occupées par ces dites tribus où régnait une harmonie quasi-parfaite entre nature et homme, une synchronisation d'ordre divin façonnant l'humain à l'image d'un dieu tel sa maîtrise de la magie fut pure. Des hommes, puis d'autres espèces naquirent, grandissaient et évoluaient dans une ère où coulait à flot à sa plus limpide forme "l'Essence". Mais l'homme, assoiffé de pouvoir, vil pécheur et éternel insatisfait qu'il incarnait, défiait et déteignait de son âme trop souillée cette entité, brisant de ce fait l'eurythmie de la nature. Certains furent transformés en d'horribles monstres avides de sang, d'autres perdirent la capacité de maîtriser "l'Essence" ou ne pouvaient l'utiliser qu'en procédant par la magie sacrificielle dans sa forme la plus sombre. Seuls quelques uns furent épargnés de ce néfaste sort mais perdirent de leur capacité phénoménale d'antan. Les autres tribus dépérirent en l'absence de cette énergie vitale, elles sombrèrent dans l'anarchie totale. La seule et unique tribu qui fut épargnée fut celle d'Aktem.

Aktem était le refuge au sein duquel vivait ceux qui pouvaient encore pratiquer la magie de l'Essence. Les 4 autres: Karnak, Riyuk, Sokolem, et Melvor l'avaient souillé. La magie d'Aktem restait inégalée car, à chaque millénaire la nature leur faisait don de 5 nouveaux nés exceptionnels, un don dérivé du déséquilibre du microcosme. Mi-humain, Mi-mutant, aux cheveux argentés et au corps tapissé de glyphes inconnus, chacun d'eux agissaient comme un vaisseau amplifiant l'essence des membres de la tribu. Les "réceptacles" fut le surnom qu'on les avait attribué. Dépassant les limites d'un simple humain, ils puisaient leur force des 5 éléments qu'ils transformaient en essence pure.

Mais un jour sombre survint à Ionia et après des millénaires paisibles, une guerre sans merci pour la monopolisation de la puissance de l'Essence ravagea ces cinq grandes tribus. Elles furent décimées comme la vermine qui gangrenait les champs de maïs et les réceptacles furent décapités, leur tête empalée sur des pieux pour montrer à tous le danger qu'ils représentaient. Parmi eux, l'histoire raconte q'un seul s'en était sorti vivant : Bardokh. Étant encore qu'un nourrisson, sa mère Ghalia s'échappa avec lui de Ionia et trouva refuge dans les terres de Demacia où ce jeune garçon unique s'épanouissait, dissimulant ses origines Ioniennes en intégrant l'armée Demacienne. Ses aptitudes surhumaines et sauvages sur le champs de bataille ainsi que ses sens sur-développés lui valurent le nom de la fauve. Bien vite il se rendit compte de sa particularité et de la longue traînée de sang qui s'en suivait, il déserta l'armée pour embrasser une nouvelle quête. Depuis Bardokh hante les terres de Runeterra, tuant pour l'argent et préparant sa vengeance contre les Ioniens ayant participés à l'extermination d'Aktem, sa tribu d'origine.